« En tant que directeur, je suis moi-même un média. »
Réputation 365 lui avait déjà attribué un indice e-réputation de 82%, dans La Libre Belgique. Pourquoi un tel score ? Le profil en ligne de Thomas Froehlicher, directeur général de Kedge Business School (France) et ex- directeur de HEC-Ecole de Gestion de l’ULg (Liège), met bien en avant ses qualités académiques, son parcours international et une grande proximité avec les entreprises.
Quatre mois plus tard, le Figaro Etudiant remet le couvert en classant le directeur technophile à la deuxième place des directeurs de fac ou de grande école les plus suivis sur Twitter.
Comment avez-vous eu le déclic par rapport aux réseaux sociaux ?
C’était au cours d’un voyage avec une délégation Wallonie-Bruxelles. Il y avait pas mal de journalistes, et je me suis fait expliquer Twitter et la manière de s’en servir, comme une sorte d’agence presse instantanée. Cela m’avait frappé. Et par rapport aux étudiants, j’y ai vu un moyen de rester en contact et d’assurer une convivialité avec un nombre important de personnes sans passer par le face à face.
Est-ce vous qui gérez vos comptes Twitter et autres ?
Pas un seul de mes messages sur
Facebook,
Twitter et WeChat n’a été envoyé par quelqu’un d’autre que moi. Je n’ai cependant pas de systématisme. Je suis connecté en permanence et je profite de moments privilégiés, comme mes déplacements, pour me tenir informé et interagir avec mes contacts. Je dirais que cela me prend 30 à 45 minutes par jour. Le samedi matin, j’achète un gros stock de journaux et j’en sors un certain nombre d’actualités intéressantes à relayer. Et puis dans la vie d’une Business School, il y a pas mal d’événements sur lesquels se greffer, des actualités à amplifier.
Qu’est-ce que cela vous apporte ?
Je dirige une école de près de 500 personnes et de 11.000 étudiants, avec beaucoup de partenariats. Assurer ma présence sur Internet m’a permis de développer une capacité à garder un rythme constant de relation. Cela me donne aussi une capacité à anticiper, à être le plus en amont possible des événements. Il m’est arrivé par exemple de détecter les difficultés d’une école concurrente. J’étais attentif et j’ai perçu quelques signaux, extrêmement faibles. J’ai pu croiser les informations. Les réseaux sociaux m’ont aussi permis de rencontrer des gens extrêmement intéressants sur les innovations disruptives. J’ai pu entrer en contact avec eux en moins d’une semaine alors qu’on ne se connaissait pas.
Les réseaux sociaux sont pour vous avant tout un outil professionnel ?
Je les considère en effet d’abord comme le prolongement de ma vie professionnelle. En tant que directeur d’école, on doit être capable d’être soi-même un média. Dans cet esprit, j’ai recruté un directeur de la stratégie digitale pour l’école. Patrick Beauduin est une pointure et va m’aider à créer un brand cross média. C’est d’abord un travail d’éducation de tout le corps professoral. Chacun doit prendre conscience qu’il est lui-même une partie de la marque.
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