Chaque samedi, nous analysons la réputation en ligne de l’invité du « Face et Profil » de La Libre Belgique. Le 25 avril 2015, il s’agissait d’Albert Frère, l’incontournable homme d’affaire qui ne laisse personne indifférent..
AMAT VICTORIA CURAM*
Impossible d’échapper à l’énorme couverture presse qui a accompagné la carrière d’Albert Frère. Celui-ci a deux groupes d’ennemis sur la Toile : les petits actionnaires et l’extrême gauche. L’effet amplificateur d’Internet et le miroir déformant qu’est Google leur donnent un poids important dans les résultats du moteur de recherche. On retrouve de nombreux réquisitoires l’accusant d’avoir développé sa fortune sur le dos de l’Etat et d’avoir soldé des joyaux belges aux Français. Il s’en défend par journalistes interposés, répliquant que ces entreprises n’ont jamais connu de bain de sang social.Sa communication se fait à l’ancienne : par communiqués de presse et par articles de presse relus et corrigés. Ses interviews radio et TV sont très rares, il y est pourtant à l’aise. Sur les réseaux sociaux, on ne trouve que des comptes parodiques et des homonymes.
Les raisons de son départ de GBL restent floues. D’une part, il répète à l’envi que sa succession est organisée depuis longue date, d’autre part il avouait il y a 5 ans vouloir mourir sur scène comme Molière. Cachotterie ou coquetterie d’un homme de 89 ans qui ne laisse personne indifférent.
*« Amat Victoria Curam » est la devise de Catulle qu’Albert Frère a choisi en devenant baron, qu’on pourrait traduire par « La victoire aime l’effort ».
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